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Les données scientifiques, propositions de remèdes et de thérapies diffusées dans cet article sont données à titre d'information. Elles relèvent de la Science et de la recherche scientifique passée ou en cours. Elles ne constituent pas une consultation médicale, un diagnostic de maladie, une prescription médicale ou une incitation à arrêter des traitements en cours. Elles ne peuvent se substituer à une prescription personnalisée venant d'un professionnel de la santé. Nous vous recommandons de ne pas faire un usage inconsidéré de ces informations et de consulter votre médecin traitant.

Quelles seraient les vertus du cannabis et de ses cannabinoïdes ?

Nous vous proposons un voyage condensé sur plusieurs décennies d’études scientifiques publiées. Le cannabis fait l’objet d’un regain d’intérêt à travers le monde pour le replacer au cœur de notre pharmacopée. Longtemps oublié du fait d’une politique mondiale restrictive, amalgamant le cannabis psychotrope (récréatif, fortement dosé en THC) au cannabis de bien-être (constituée principalement de CBD et faiblement dosé en THC), de nombreuses études ont récemment contribuées à déterminer les différentes vertus et potentiels thérapeutiques.

 

Des pays tels que les Etats-Unis, Israël, les Pays-Bas, la Suisse, sont précurseurs depuis plus d’une décennie pour redonner le mérite à cette plante.

 

 

Des médicaments déjà existants, mais à l’accès restreint !

 

La France a initiée son expérimentation du Cannabis thérapeutique en mars 2021. Portée par l’ANSM, les résultats sont attendus en 2023. Il existe déjà des médicaments autorisés par l’ANSM à base de cannabinoïdes :

 

  - Epidyolex : traitement des épilepsies pharmaco-résistantes. Solution buvable composée de 100 mg CBD /ml

  - Marinol : traitement des douleurs neuropathiques réfractaires (lésion nerveuses), anti-vomitifs. Capsules molles par voie orale contenant du THC (2,5 à 10mg)

  - Sativex : traitement des contractions musculaires douloureuses (notamment sclérose en plaques). Autorisé depuis 2014 mais non commercialisé en France par faute d’accord sur le prix entre le fabricant et l’Etat. Spray sublinguale composée de 2,7mg THC et 2,5mg de CBD par pulvérisation

 

Cependant, ces médicaments ont un accès restreint en France (voir impossible pour le Sativex), alors qu’ils sont déjà accessibles dans de nombreux pays européens ou sont mêmes remboursés par certaines mutuelles en Allemagne.

 

 

Quelles sont les études publiées sur le CBD ?

 

Les sources [listées en bas de page] viennent de publications scientifiques dans des revues reconnues.

 

 

Non-toxicité / Non-additivité [1] - Reconnu

Plusieurs études menés sur le CBD indiquent que le cannabidiol est « présumé sans danger pour les humains et les animaux ». Il n’a pas d’effet toxique sur les cellules transformées.

Une dose a hauteur de 600 mg par jour (traitement fortement dosé) n’apporte pas d’additivité selon le rapport de l’OMS.

Des nouvelles études vont approfondir la sécurité sur le matériel génétique et le système immunitaire.

 

 

Douleurs Neuropathiques [2] - Reconnu

Le cannabis pourrait être une voie pour la substitution aux opioïdes, anti-douleurs addictifs ayant causés la mort de centaines de milliers de personnes par surdose à travers le monde ces dernières décennies. 

Il a notamment fait ces preuves sur des douleurs neuropathiques chroniques et une étude multi-cratères de 2021 a placé le THC/CBD et CBD comme des alternatives intéressantes aux médicaments actuels pour le traitement de douleurs, des points de vue efficacité et balance bénéfice/ risque :

 

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Les valeurs de préférence globales pondérées pour les pharmacothérapies de la douleur neuropathique. Plus de bleu signifie plus d'avantages, plus de orange signifie plus de sécurité

Diminution de l’anxiété, du stress post-traumatique [3] - Reconnu

 

En 1993, une étude clinique prouve le pouvoir anxiolytique du CBD. Dans cette étude il a été demandé aux sujets de donner un discours devant une caméra vidéo. Ce dispositif expérimental augmente l'anxiété du sujet et peut être influencé par les anxiolytiques. Le CBD (300 mg) a été comparé avec l'Ipsapiron (5 mg) et le Diazépam (10 mg), deux autres anxiolytiques. Les résultats ont montré que le CBD et les deux autres substances ont diminué l'anxiété causée par le dispositif expérimental. Dans cette dose, le CBD n'a pas eu d'effet sédatif significatif.

Lors d'une expérience avec 48 participants en bonne santé, le CBD s'est déjà montré actif avec une faible dose de 32 mg, suggérant un bénéfice potentiel dans le traitement des troubles anxieux.

 

 

Anti-inflammatoire [4] - Reconnu

 

Selon plusieurs études in vivo, le CBD est un puissant agent anti-inflammatoire. Le prétraitement par CBD a modulé l’activité des cellules immunitaires et inhibait ensuite la libération de cytokines inflammatoires, qui sont les molécules messagères de la réponse inflammatoire du corps.

Selon des recherches menées à l'Université de Naples, le CBD réduit l'inflammation dans les échantillons de tissus prélevés sur des patients souffrant de colite ulcéreuse et sur des souris présentant une inflammation de l'intestin.

 

 

Migraine [5] – Etudes positives, en cours d’approfondissement

 

Des observations et études précliniques du cannabis et de la migraine ont conduit de nombreux médecins, scientifiques et patients à incorporer le cannabis dans le traitement de la migraine. Cependant, la majorité des recherches cliniques sur la consommation de cannabis et la migraine proviennent d'études rétrospectives ou d'observation, beaucoup s'appuyant sur des données autodéclarées par le biais d'enquêtes.

Une étude Israélienne en 2020 a démontré que des patients répondant au traitement Cannabis Médical (CM) ont signalé moins d'invalidité et une consommation moindre de médicaments anti-migraineux conventionnels.

Il n'existe aucun article évalué sur le cannabis et la migraine à partir d'études multicentriques à double insu contrôlées par placebo, l'étalon-or des essais cliniques.

 

 

Epilepsie [6] – Reconnu

 

Le CBD a fait ses preuves dans différentes études, notamment randomisées / placebo. Il permet de diminuer le nombre de crises épileptiques de 50%.

En France, le médicament Epidyolex est accessible pour les syndromes épileptiques sévères et rares de l’enfant : syndrome de Dravet et syndrome de Lennox-Gastaut.

 

 

Acné [7] - Reconnu

 

Le CBD est une molécule autorisée au niveau européen pour son utilisation en cosmétique avec des propriétés :

 

  - Anti-Sébum

  - Anti-Oxydant

  - Revitalisant

  - Protecteur des polluants

 

 

Sommeil / Insomnie [8] – Etudes positives, en cours d’approfondissement

 

L'insomnie touche un grand nombre de personnes, 3 adultes sur 4 disent se réveiller au moins une fois par nuit. Une étude menée aux États-Unis, sur les 25 - 45 ans démontre que 12% sont atteints d'insomnie psychophysiologique et certainement le triple d'insomnie idiopathique (cause non connue).

Une étude rétrospective a été menée en 2021 sur 991 personnes souffrant d’insomnie. 24 000 doses de cannabis ont été prises sous-différentes formes (Huile, vapotage, pilule…). L’étude a démontré une efficacité sur l’amélioration du sommeil.

 

 

D’autres pistes ouvertes - Etudes en cours

 

  - Dépendance et sevrage

  - Anti-nausées et vomissements

  - Cancers : Sein, Prostate, Col de l’utérus

  - Diminution appétit et surpoids

  - Réduction atteintes pulmonaires

  - COVID longue (protocole en cours en Israël)

  - Maladie osseuse génétique

  - Fibromyalgie

 

 

Tableau de posologie - Huiles à base de CBD

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L’huile peut être ingérée selon un cycle journalier suivant : 50% le matin et 50% le soir.

Par exemple, dans le cas de douleurs musculaires, avec une huile à 12%, vous pouvez prendre 8 gouttes le matin et 8 gouttes le soir, après l'étape titration.

 

* Principe de titration :

 

Lors de l'instauration d'un traitement par cannabis, la règle d'une titration est à suivre, c'est-à-dire une augmentation progressive des posologies pour rechercher la posologie minimale efficace et bien tolérée par le patient.

La posologie est propre à chaque patient, d'où la nécessité de procéder par titration.

La tolérance au cannabis dépend surtout de la dose de THC administrée, aussi, pour les produits en contenant, le principe le plus important de l'instauration du traitement à base de cannabis est d'éviter une dose de THC qui pourrait provoquer des effets indésirables. Cela risque d'interrompre le traitement et une perte de chance de pouvoir bénéficier de ce traitement pour le patient.

Une fois la dose optimale acquise, en l'absence de phénomène de tolérance ou de fluctuation significative des symptômes, elle demeure habituellement stable.

 

** L’huile hydrosoluble a une capacité d’assimilation plus importante que les huiles classiques. Nous prenons donc à titre indicatif un multiplicateur par 10 de son effet.

 

 

Des effets indésirables à la prise de CBD ?

 

Comme toutes molécules, les cannabinoïdes peuvent avoir certains effets indésirables et des contre-indications. Nous rappelons encore qu’il est nécessaire de consulter votre médecin traitant ou pharmacien.

Parmi les contre-indications à l’usage du cannabis thérapeutique :

 

  - Les antécédents personnels de troubles psychotiques (par exemple : schizophrénie), en effet le cannabis notamment riche en THC déclenche parfois des symptômes psychotiques (persécution, délire, hallucinations) ;

 

  - Une maladie ou des antécédents de troubles cardio ou cérébro-vasculaires sévères (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, trouble du rythme cardiaque, etc.) récents. En effet, le cannabis est associé à un risque possible d'hypotension ou d'hypertension artérielle, de syncope et de tachycardie ;

 

  - La grossesse ou l'allaitement en raison de risques potentiels d'impact sur la fertilité, la conception, la gestation, le développement fœtal (passage transplacentaire du THC) et le développement neurocognitif du nourrisson et de l'enfant (excrétion du THC dans le lait maternel) ;

 

  - Des antécédents d'hypersensibilité aux cannabinoïdes. L'allergie au cannabis peut être associée à des allergies croisées avec le blé, le tabac, le latex, les noix et certains fruits et légumes (tomate, cerise, mandarine, banane, agrumes, poivron, figue, pomme, etc.) ;

 

  - Comme pour de nombreux autres médicaments, les situations d'insuffisance hépatique ou rénale sévère sont aussi une contre-indication, car elles peuvent limiter fortement l'élimination des phytocannabinoïdes contenus dans ces produits et induire un surdosage. Dans cette dernière situation, l'indication du traitement et les choix posologiques peuvent être discutés en regard de la gravité des symptômes et du pronostic.

 

 

Conclusion

 

Le cannabis de bien-être (peu chargé en THC) ne serait pas addictif et servirait même à se sevrer d’une consommation addictive. Son usage thérapeutique a prouvé son efficacité dans de nombreuses pathologies. La recherche sur le cannabis reste encore à explorer. La politique de prohibition a malheureusement retardé les études scientifiques à son sujet, mais les indicateurs et recherches récentes sont très encourageantes sur ses futures possibilités.

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